sous-bois
Une douce chaleur envahit le sous-bois,
Elle endort la nature, à la source où je bois.
L'heure se fait de sommeil, les bêtes invisibles
S'endorment dans le creux de retraites paisibles.
Seul, le chant d'un grillon s'unit au doux murmure
D'un ruisseau vagabond, coulant dessous la mûre.
Dans les branches, là-haut, s'ouvrent mille fenêtres,
D'où tombent des rayons, dispensant le bien-être.
Sur mes lèvres un baiser, mon front, une caresse,
Je demeure les yeux clos, heureux dans ma paresse.
Tu es là, je le sens, tout près de moi, penché,
Pourquoi, dis-moi l'amour, demeurais-tu caché ?
Qu'importe tu es là,les minutes sont brèves,
Viens vite, pénêtre moi et viens bercer mon rêve.
© Rossin
jean.rossin@gmx.de
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