Sous
une pluie de nuit
Je me sens fustigé, comme foudroyé sur place,
Lorsqu'elle me parle de ses soupirs pour une ombre,
Réminiscence de pierres passées, elles me glacent
L'intérieur, pensées délétères qu'en un bon j'efface,
Je puise raison, j'écoute salines, retourne pénombre.
L'orage va passer, le siège ne va sombrer,
Je le sais, je sens, je le veux, ce diamant coulé
Dans l'encre de ses cieux tout étoilé, dévoilé
Dans les bras de la nuit. La muse est heureuse,
Elle saisit l'essence, de vie grave les pensées.
Au clair de lune ondules les branches bleutées,
Le vent souffle et m'emporte... une étoffe soyeuse...
Au coeur je pense à elle, l'affection recouvre
Chaque pétale, je voudrai pouvoir tout donner,
Recouvrir ses pieds, son corps d'essence d'amour.
Dans le jardin du printemps, le cerisier se couvre
Des fleurs, les fruits vont petit à petit se former
Comme les rêves : les nuages offrent les contours,
Amènent la sève pour que s'épanouisse la merveille,
Feu l'or apportera en touche chemin d'éveille...
© Pascal Lamachère
p.h.l.31@hotmail.fr
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