Les loups
pelage nocturne, silence du nombre
ils glissent vers une lune qui se perd
ils exhibent leur rancoeur vers des rivages sombres
l'homme, ce
prédateur, armé de fer
les a blessés, sans gémir, certains
ne verront plus une aube rêveuse
de perles habiller l'austère matin
leur sang figera la terre menteuse
où les âmes maudites déjà pleurent en enfer
ce soir, cortège funéraire, les loups feront la loi
demain, l'homme dévasté aura perdu sa foi
il cèlera sa honte sous un linceul sombre
© Raymonde Verney
raymonde.verney@evhr.net
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