Delirium
De ma plume jaillit le sang nouveau
De ma lame tes yeux bercés de lumière
Noir intégral et vision lunaire
L'enfer est proche si tu y consens
De mon coeur s'ouvre l'illusion
Mon cerveau posé sur la table
Appât maudit pour le vautour
La chambre close s'y refuse
La Vierge hurle
Son Christ disparu
Triste pantin des idéaux perdus
Un cri s'insinue sur tes cheveux tressés
Le marbre recouvre ta poitrine flétrie
La haine écrase la folie ordurière
Ondines deux pieds sous terre
Fuis au loin délicieuse idiote
L'espoir est mort en ce corps
Respirant le charme
Exhalé par les parfums sordides
De la chair cuite des malheurs du siècle
Ordinaire complainte sadique
La badine s'abat sur tes flancs
L'amour se meurt sur les fleuves du Styx
Du Paradis perdu ou chante Charon
Qui donc possède la flèche
Qui apaisera le sombre poète
Perdu là ou le vide s'installe
Entre lumière et café noir...
© D.Vincent
vinnieever81@yahoo.fr
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