Le tortionnaire



J'écris entre les murs du mépris potentat
Quand le mistral Occitan passe; je chavire
Mais lui impassible, fuit ne se retourne pas
Il n'a pas vu en moi la flamme d'amour jaillir.

Pourtant nos mots se croisent; Ô je me meurs
Ses vers si beaux me percent et je pleure
J'en perds tout contrôle, il est un tortionnaire
Qui me mène à la peine, digne et salutaire.

Dans la soie de ma couche je bois jusqu'à la lie
La coupe de l'ennui, le glauque de la vie
Je grave à l'encre bleue son prénom à l'envers
La douleur qui me tient; fend mon âme en travers.

Sur ma chair brûlante, le parfum de Vénus
Qui emprisonne mes sens, veut rejoindre l'absolu
Au delà du présent se confondent nos vues
Suavement je sombre dans les bras de Bacchus.

Et au matin grandiose d'une beauté solitaire
De sombres pensées hantent mon esprit
L'ombre d'une turpitude, et mes vastes flâneries
Maudissent la journée où je dois me taire

Pour la promesse sincère que je fis de l'aimer
En deniers de chagrin je paie toutes mes erreurs
La perte de mes ans et lui mon bien aimé
M'a chaussé à jamais la pantoufle du malheur.



Andréa Pastor ©
sans-coeur@wanadoo.fr

 



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