Liste des sites qui ont mis les poèmes
du jour en lien - cliquez ici

Recherche des internautes passionnés de cinéma, d'informatique, de recettes de cuisine, de sports etc. pour "animer" des rubriques du forum généraliste, cliquez ici

Recherche dessinateur/trice pour projet de strip / bande dessinée - cliquez ici

 

Participez à l'écriture de l'histoire "project chaos" - cliquez ici


*   *       *  *       *  *       *  *       *  *       *  *       *  *







*   *       *  *       *  *       *  *       *  *       *  *       *  *

Le forum littéraire et artistique : http://leplumorum.free.fr

Le forum généraliste : cliquez ici

Pour soumettre un poème, cliquez ici

 

Ci-dessous des poèmes mis en poème du jour (si vous voulez envoyer un de vos poèmes pour la rubrique poème du jour, il vous suffit de m'envoyer votre texte en stipulant que c'est pour le poème du jour, cliquez ici pour utiliser le formulaire)...

Si vous recevez cette page sur votre bal, pour vous désinscrire de la newsletter à laquelle vous vous étiez inscrit(e), envoyez un mail vide à : coeurromantique-unsubscribe@yahoogroupes.fr (ou cercledessitesromantiques-unsubscribe@yahoogroupes.fr ou laplumelibre-unsubscribe@yahoogroupes.fr suivant la newsletter à laquelle vous êtes inscrit(e))


© 2000 Bruce DeBoer


00033964
textes des auteurs "protégés"

 

*   *       *  *       *  *       *  *       *  *       *  *       *  *

 


Poèmes du jour publiés 
en juin 2008


Merci aux auteurs, merci de respecter leurs droits d'auteurs en les contactant si vous voulez mettre les poèmes sur votre site/blog.

N'hésitez pas à faire un lien vers le site ou au moins vers la rubrique du poème du jour si vous avez un site et qu'en étant inscrit à cette newsletter il vous est "apporté quelque chose de positif" ;o).

 

 

 

Dessine-moi le chemin qui mène à Olympe
Afin que nous y trouvions, ce havre de paix
Donne-moi ta main, qu`avec toi, je grimpe
Cette belle montagne où près de toi, je vivrai.

Si l`amour est immortel, il est de ce massif
Où les dieux grecs séjournent, pour l`éternité
Fais-moi découvrir enfin, un spectacle lascif
C`est mon coeur que tu pourras alors, immoler.

Le temps s`arrêtera à tout jamais, pour nous deux
Je deviendrai si tu le veux, l`ombre de ton ombre
La belle princesse, dont tu es depuis amoureux
Je ne plongerai plus dans un moment très sombre.

Je ferai l`offrande de ma vie à un dieu antique
Zeus, sans que pour autant je ne sois, Héra
Ce lien qui nous unit à un doux côté mystique
Après la mort, notre histoire encore survivra.

En notre doux printemps, je brode l`avenir
Ce soir, je ravive la flamme de notre amour
Je ferme les yeux, il n`est pas l`heure de partir
Porte-moi dans tes bras et ce pour toujours.

Le monde visible et l`invisible se côtoient
Pour le moment, nous y tenons certes, un rôle
Tu es réellement en moi, comme je suis en toi
Ici ou ailleurs, je me tiendrai contre ton épaule.

© djeneba 


 

 

 

C’était il y a longtemps, ici en Alaska,
Une toute petite graine de ce grand cèdre rouge
Un jour froid de grand vent, du sol gelé, germa.
L’été, l’automne, l’hiver, les saisons défilèrent,
La tige du cèdre poussa et les branches s’érigèrent.

Et le temps s’écoula, et le cèdre grandit
Il était maintenant odorant et béni
De tous les animaux qui le prenaient pour nid.
Les aigles, les écureuils et les ours aussi
Etaient tous ses amis,ne vivaient que par lui.

Mais les hommes-indiens avaient vu le grand cèdre
Fièrement dressé, dépassant de dix têtes
Tous ses voisins feuillus et qui n’avaient d’ailleurs
Aucun titre de noblesse et encore moins d’odeur.

Dans ce grand pays blanc où survivre c’est lutter
Seuls les animaux peuvent par leur présence, aider
Les hommes à vivre, mourir et surtout espérer.
C’est pourquoi les totems à cette époque sont nés...

Non il ne mourrait pas le grand cèdre sacré
Quand les hommes-indiens avec leurs haches de pierre
L’abattaient noblement, il allait même renaître
Là, dans la forêt même, là où il était né.

Oui , il allait souffrir, mais c’est pour la bonne cause
Il allait supporter les entailles, la sculpture
Il allait devenir l’emblème d’une culture
On allait l’adorer, et même le supplier
D’expliquer à ces hommes la raison de toute chose.

Il allait devenir sous les coups des ciseaux
L’effigie éternelle de nombreux animaux
Il était le corbeau, messager permanent
De l’existence du monde, de l’écoulement du temps,
Qui portait à lui seul le Monde et l’Univers.

Il était également le splendide épaulard
Cruel, intelligent, fascinant goguenard
La baleine tueuse, mais qui avec les hommes
A jamais a signé un pacte d’amitié
Puisque jusqu’à nos jours elle n’a jamais tué
Un seul d’entre eux, pourtant il lui faut bien manger.

Il allait dans ses veines accueillir également
L’esprit du grand loup gris, noble, intelligent
Le symbole parfait d’une grande liberté
De vie sociale riche et bien organisée.

Mais pourquoi accueillir dans son si noble tronc
Cet oiseau bigarré au nom tonitruant.
Oui, c’est ”l’oiseau tonnerre”,tout de plumes hérissé
Aux yeux vifs et cruels au bec fort, acéré
C’est un oiseau mythique, non il n’existe pas
Mais par ici, les premiers hommes savaient déjà
Que c’est lui qui frappant le ciel de ses éclairs
A créé dans le feu, la glace et le fracas
Cette dernière frontière appelée Alaska.

Ne le confondez pas et le cèdre s’en targue
Avec l’aigle chauve encore appelé pyguarge
Lui, il est bien réel, et vous pouvez le voir
Sur le tronc du totem, oui mais il est illusoire
Alors que tout là-haut aux confins des nuages
Il plane, silencieusement, sentinelle ailée
Guetteur infatigable, défenseur acharné
De son pays natal et de toute sa beauté.

Quelle mort magnifique est celle de ce grand cèdre
Et que sa renaissance est glorieuse et célèbre
Puisqu’encore de nos jours on peut le caresser
Sentir les silhouettes d’animaux déifiés
Lever nos yeux émus vers le haut de son faîte
Et penser à l’osmose des hommes et des bêtes.

© Soizick


 

 

 

Je m’appelle Velveteye, je suis un jeune bison
Pourquoi m’a-t-on donné ce drôle de prénom ?
Mon papa s’appelait “grand chef au front bombé”
Ma maman, elle, c’était “ crinière décoiffée”
Mais au petit matin, le jour où je suis né
Quand j’ai ouvert mes yeux devant tant de beauté
Mon regard s’est chargé d’un grand éclat d’amour
C’est pourquoi aujourd’hui on m’appelle oeil de velours.

Je suis né au milieu de cette grande plaine
Au nord de l’Amérique, bien caché sous un dôme
De pierres réchauffées par un immense geyser
Dans ce paradis bouillonnant appelé Yellowstone.
Ici, petite fille, c’est comme au commencement
Du jour où s’est créée cette planète Terre
Le sol est toujours chaud, le feu est en dessous
C’est comme une marmite qui déborde parce qu’ elle bout.

La famille des bisons est maîtresse de ces lieux
Ils vivent sur cette terre ils y sont comme des dieux
Leurs silhouettes énormes aux cornes recourbées
Font partie du décor depuis de longues années.
Ils étaient des millions galopant en troupeaux
Soulevant cette terre jaune comme des copeaux
Ils étaient respectés car ils étaient puissants
Majestueux le mufle dressé face au vent.
Quelle belle attitude, splendide silhouette.

Mes ancêtres avaient pour compagnons de vie
Des bipèdes emplumés encore appelés indiens
Les chasseurs tuaient uniquement par survie
Dignement, sagement un seul arc à la main.
Mourir noblement pour le bonheur d’un peuple
Les bisons l’acceptaient c’était leur destinée
La lutte était sportive, des indiens même mourraient
Sous les sabots rapides ils étaient piétinés
Mais le combat, toujours empreint de dignité.

Puis arrivèrent soudain des bipèdes minables
Appelés justement les hommes aux visages pâles
Armés jusqu’aux dents, silencieux mais violents
Ils décimèrent les miens, déversèrent tout leur sang
Sur cette terre sauvage, tout ça pour de l’argent.
Plus de combats loyaux, plus de galops fonceurs
Du feu, de la traîtrise, rien que du déshonneur
C’est ainsi que par ces hommes avides, intéressés
La race de mes aïeux fût presque décimée.

Nos amis les indiens le furent presqu’aussi
Fusillés au galop, soudés à leurs chevaux
Qu’on appelle encore la race Palomino.
Ils luttèrent jusqu’au bout pour faire revivre toujours
Leur culture, leurs croyances, leurs pow wow, leur amour
Des grandes plaines d’or, des sommets acérés
Qui leur appartiendront jusqu’à l’éternité.

Comment ne pas sentir quand on foule ce sol
L’âme du grand chef indien nimbée de l’auréole
De l’esprit du bison dont la peau le revêt
La tête surmontée des deux cornes sacrées.
Comment ne pas entendre, au loin, un peu ouatés
Les chants tristes ou gais, mais toujours nobles et grands
Des pow wow colorés qui font pluie ou beau temps.

Touristes, voyageurs, si vous venez ici
Si vous ne voyez pas tout ce que je vous ai dit,
Retournez vite chez vous, vous n’avez rien compris.
Ne vous étonnez pas, si par bonheur pour vous
Vous voyez dans les yeux du jeune Velveteye
Comme une triste lueur de regret et des larmes
Yellowstone est splendide, mais il a le regret
De cette vie passée toute remplie de secrets

Courage Velveteye, il te faut bien grandir
N’oublie pas tes ancêtres, garde leurs souvenirs
Bien cachés dans ta tête et la prochaine fois
Lorsque je reviendrai peut-être une dernière fois
Je saurai t’appeler, et tu me conteras.

Voilà, ma petite Aure rapidement contée
Une brève portion d’histoire et de passé
De ce splendide pays appelé pierre jaune
Ou si si tu veux aussi, en anglais Yellowstone
Je souhaite de tout coeur qu’un jour tu puisses aussi
Voir et surtout sentir l’âme de ce pays
Admirer les bisons aux fronts intelligents
Aux regards de velours, l’hiver ourlés d’argent
Aux cornes élégantes en forme de croissant
Comme celui de la lune qui les veille sagement.

 

© Soizick


Envoyer cette page à un(e) ami(e) - cliquez ici

 

 

 

La pluie qui nuit
La nuit qui fuit ma mie,
La nie car elle s’ennuie
La minuit chantant cui-cui
La nyctalopie qui constitue une anomalie
L’oublie et puis :
La nymphomanie et je plie.

 

© Musyoka


 

 

 

La vulve de l'eau glauque a englouti mon âme.
Et je touche le sable enfoui du grand fond.
De mon fauteuil spongieux, j'explore le plafond
Du cercueil aquatique. Aucune ombre de blâme.
Je suis béat. Mes yeux dont le cristal se pâme
Chantent une nuance. Un encensoir profond
Palpite dans ma gorge. Et mon corps se confond
En évaporations. Au loin du bruit infâme,
Je cultive un varech sous l'œil d'un hippocampe.
Je lis une padine, ayant pour seule lampe
Un lustre de méduse. Et mon drap de corail
Flotte comme une nuit. Je vois par un vitrail
La vie de l'océan et dors dans les phosphores,
Au parfum du salpêtre et des siphonophores.

 

© rotten-boy


 

 

 

Lou comme il t'aimait alors
comme il parlait de toi
il t'écrivait des lettres
qui n'en finissaient pas

Lou toi seule le sais bien
qu'il a pleuré parfois
tu dansais dans sa tête
quand il avait peur et froid

Lou tu riais gentiment
de ses vers d'homme tendre
il s'en fâchait parfois
de ne pas le comprendre

Les poètes aussi partent à la guerre
et la forêt gémit sans le chant des oiseaux
nous n'irons pas demain au bord de la rivière
nous aimer bien cachés derrière les grands roseaux

Lou le ciel aujourd’hui
et pure comme une onde
et son cœur te suit
à l'autre bout du monde

Lou son casque de soldat
n'a pas su le défendre
quand l'obus ennemi
est venu pour le prendre

Lou lui qui jouait des mots
comme tu joues de l'amour
là sous le pont Mirabeau
ils couleront toujours

Les poètes aussi meurent à la guerre
et la forêt gémit sans le chant des oiseaux
nous n'irons pas demain au bord de la rivière
nous aimer bien cachés derrière les grands roseaux

© Sergio


Envoyer cette page à un(e) ami(e) - cliquez ici

 

 

 

 

J'irai par monts et merveilles
Ecouter la nature qui s'éveille,
J'irai parcourir la campagne
Et gravirai les plus hautes montagnes.
Je traverserai les rivières
Pour ne plus revenir en arrière

Je ferai de mon coeur une saison
Un printemps qui voit l'amour en floraison
Un été où le soleil brûle mes envies
Un automne qui effeuille mes soucis
Un hiver qui endort mes plus lourdes peines
Chaque saison verra récolter son fruit suprême

Je ferai de mes yeux un pays
Où l'être aimé viendra y faire son nid.
Abrité de mes paupières et oubliant toutes ses peurs,
Le langage sera celui du coeur.
D'un seul regard parler d'une vie nouvelle
Qui ne tient qu' à un fil, comme à ses prunelle.

Je ferai de ma main un soleil
Douce et caressante pour sortir d'un sommeil,
Attendue impatiemment les jours de pluie
Pour que sa chaleur rassurante fasse oublier les ennuis
Et que sa lumière vive qui apaise les maux
Parcoure les parchemins gravés de justes mots.

Je ferai de ma bouche un recueil,
J'embrasserai le verbe sur une feuille.
Restée fermée pour ne pas que s'évade
Une blessure profonde, un sourire fade.
Seulement je murmurerai mon bonheur
A l'oreille d'un vent confesseur.

© nany 


 

 

 

teintée
de clair-obscur
s'en vont
martelant
le trottoir cabossé
et dégarni
des ambitions
une infinitude
qui donne
a la cité
des odeurs
suffocantes
de souffre
et d'ennui
la messaline
a troqué
ses atours de vice
et se glisse
dans un dernier bâillement
dans ses parures de jour
tels ces démons
qui n'ont point besoin
des voluptueux reposoirs
de Morphée
ses yeux rougis
par le vin
et la débauche
se hausse
sur son coursier
frais du matin
et emprunte les chemins
que prennent les aiguilles
de l'horloge

© latifa


Envoyer cette page à un(e) ami(e) - cliquez ici

 

 

 

Pourquoi dédaignes- tu mes toits ?
D’où vinrent souvent mes joies
Mes hymnes, mes soupirs
D’où mes pigeons se ¨vêtirent
D’un jour vernal embrasé
D’une rêverie. d’une volupté épuisée

L’automne ; envieux, n’est qu’un mois !!
Herbacé, herbacé .Oui, n’est ce pas
Certes irritable ‘ j’avoue ‘ mais je l’aime.
Si généreux, gracieux, vieillard même
_O. automne, sème à jamais
Cette fable que mon cœur a semée
Aide – moi, offre- moi une fleur, ou une ode
Que ton orage, ma prière fécondent
Un amour, autour d’une fontaine, d’une plaie
Pour qu’une fourmi puisse passer en paix
O, automne ! Chante en douceur
Fête tes soupirs ! Fête tes douleurs
Aïeul printemps, vaniteux a dévasté mon plaisir
O printemps, pardonne – moi, dédie –moi ton sourire.
Prête moi tes rivières, tes jardinets.
Efface mon chagrin, fais chanter tes alouettes
Viens pigeon .Etres féroces se font loin.
Au fond de mon cœur, ton nid fait son coin.
Titube, révérant, comme un roi.
Revêts ta tiare, ton plumage en soie.
Savoure ton pain au bout de mes doigts
L’heure de l’Empire a quitté notre toit.

 

© Ahmed Khettaoui


 

 

 

Allongé sur cette terre,
qui m'a nourri,
sous un bel olivier.
Au bord du ruisseau
dont j'attends l'eau murmurer
et qui brille de sa couleur argentée,
les tourterelles picotent
les rares olives
sous les touffes d'herbe
Allongé
sur cette terre qui m'a vu naître,
mes yeux scrutent le ciel bleu
d'un hiver printanier
la nostalgie me revient,
je prends du plaisir
à revivre ma jeunesse
pleine de bonheur et de tendresse.
Ici
loin des regards qui percent
Loin du bruit

Dans cet univers infini,
je retrouve la Paix
dans mon âme
Et de mon esprit.

 

© issaounem


 

 

 

Qui a persécuté mon étoile ?
Qui a butiné son voile ?
J’accuse maman, j’adore mon papa...
J’accuse le renard, pourquoi pas ?
Le plus habile des alentours !
Le fossoyeur, embarquant son cercueil
Que m’importe ! .qui a cousu son linceul !
Vénérable, pieux, prêtre, ou vilain, que m’importe !
Prêcheur, prédicateur. Je bénis la voyante !
Que m’importe ! que m’importe !
Que m’importe, même si j’ai tort !!
Ce soupçon a répandu le jour radieux de mon sort !
Ecoute , chère étoile la voix du destin...
Qui vint de surgir aux alentours du festin !!
J’aime grand-mère, chatouillant mon papa !!
J’aime maman, bondissant à p’tits pas !!!
Brièvement. j’aime maman, j’adore le renard !!!
Ce n’était qu’une évasion de soupçons à revers !?...
Au secours,mes amis, je me noie dans un verre !!
Remaillant, tout confus, vainement, j’accusais la voyante !!
Qui, souvent, m’octroyait une demeure attrayante !!
Qui me chérissait de tout son cœur...
Qui chuchotait ma grand–mère en douceur
En dorlotant une p’tite mie dans un pain
Tatouant le bonheur entre ses mains...
Grand hommage, à sa bienveillance, Germaine Soleil !!
Madame, qui déchiffre le malheur entre consonnes et voyelles !!
Oh, chère étoile , bien aimée...
Descends de tes Cieux , de quoi as- tu peur ?...
Notre terre a enterré tout soupçon à jamais !!
Notre vanité, notre providence ont toléré « franc-tireur »
Allons, tous ensemble , au festin
Chez notre père « Valentin »
Oh, Saint Valentin, loges- moi entre tes bras ,dans ton cœur
Frôles- moi, en douceur, sans éveiller mes douleurs !

Offres- moi une de tes roses...
Je te dédie une de mes proses...
Mon étoile te promets une de ses tresses
Allons Valentin, aide-moi ,chasse ma tristesse.
Allons Valentin, jette-moi dans ton nid ,pur et saint
Donnes-moi ton amour, ta promesse, ton « jasmin ».
Je te dédie son regard.
Je t’offre son foulard...
Ma Princesse. sollicite ton pénombre qui rayonne ses soupirs
Ton ange-messager, ta tendresse qui affectionne ses sourires

 

© Ahmed Khettaoui


 

 

 

Une douce chaleur envahit le sous-bois,
Elle endort la nature, à la source où je bois.
L'heure se fait de sommeil, les bêtes invisibles
S'endorment dans le creux de retraites paisibles.
Seul, le chant d'un grillon s'unit au doux murmure
D'un ruisseau vagabond, coulant dessous la mûre.
Dans les branches, là-haut, s'ouvrent mille fenêtres,
D'où tombent des rayons, dispensant le bien-être.
Sur mes lèvres un baiser, mon front, une caresse,
Je demeure les yeux clos, heureux dans ma paresse.
Tu es là, je le sens, tout près de moi, penché,
Pourquoi, dis-moi l'amour, demeurais-tu caché ?
Qu'importe tu es là,les minutes sont brèves,
Viens vite, pénêtre moi et viens bercer mon rêve.

© Rossin


 

 

 

*

Les jours s’en vontà tire d’ailes
et passent les saisons
comme
voiliers en mer

*

Beau paysage féminin
comme une eau de fontaine
bonne à boire
un feu incandescent
jamais éteint
un soleil éclairant
dans ma nuit noire

*

La fleur séchée
d’un amour fané
et mon cœur en miettes
sur les débris du monde

*

La pluie sale des jours
sur l’automne de ma vie
délave mes amours
et distille mon ennui

*

Voici que je m’endors
du sommeil de la brute
et que j’égrène des songes
sous les draps blancs de l’ennui
Tous les oiseaux s’en sont allés
Mon cœur est une cage vide
Mes roses, mes rires se sont fanés
Je ne suis plus qu’un masque livide
Et le temps qu’il me reste
déjà s’efface peu à peu
comme l’encre de ce stylo
sur le papier buvard de mes désirs

*

Hier est un fantôme
et j’ai masque d’ennui
immobile, innommable
comme un mort vivant

*

La porte close
des paradis d’hier
et mes mains sans emprise
sur la clé des songes
Le chemin fermé
des évasions inutiles
et ma voix qui s’étrangle
dans l’écho des souvenances

*

Le puits tari
des rêves inassouvis
et mes yeux sans éclat
sur la beauté détruite

*

Dans les cheveux du vent
quand tombe la pluie
je vois des diamants
et j’entends des musiques

*

Comme un amant triste
le ciel est en chagrin
ce soir et la lune
est veuve d’étoiles
Sombre est le ciel
dans sa colère orageuse
et pleurent ses nuages
sur le tapis des feuilles
L’automne mystérieux
fait resurgit de l’ombre
des fantômes d’assassins
et des rumeurs d’épouvante

*

Oh, la psalmodie du bonheur
dans le chant des bouteilles
Vienne le soir
pour que s’allument
les néons d’espérance

Mon cœur est en exil
et saignent bleu
L’ennui ronge les pavés
où nos pas
sonnent dur

*

L’absolu fait naufrage
à chaque marée basse

*

La lampe éteinte
des illusions perdues
et mon front qui s’alourdit
sous le poids de mes pensées

*

Tantôt je navigue
et tantôt je chaloupe
selon que je fleuve
dans la vie
ou que j’océane
dans le rêve

*

Le ciel est sans fenêtre
mais non sans lumière
et je sais que la mer chante
bien qu’elle soit sans voix

*

Comme une ivresse de fruit
au gosier des jardins
le suc amer des rêves
emplit le panier du cœur
Dans le lac de tes bras
je pêche la tendresse
Chaque fois que je t’aime
je refais surface

*

La fleur qui saigne
du baiser de la guêpe
et que le soleil
tout aussitôt égorge
L’ongle de mon désir
caresse la peau des rêves
écorchant à vif
le soleil menstrué
sur les draps blancs
de l’ennui

© René Berthiaume


 

Envoyer cette page à un(e) ami(e) - cliquez ici

 

 

 


 

 

 

Bonne fin de mois de mai, bon mois de juin,
Pascal Lamachère

msn messenger : thorgal_le_poete5@hotmail.com 

yahoo messenger : pascalou_bilou@yahoo.fr

aol messenger : p.h.l.31@hotmail.fr 

Blog : http://pascal.lamachere.free.fr/
Nouveau forum généraliste de discussions et de rencontre : http://sur-les-nuages.forumdediscussions.com
Le livre des songes enfouis : http://laplumette.free.fr
Mon photo blog : http://photos-insolites-toulousaines.20six.fr
Poème du jour : http://coeurromantique.free.fr/poemedujour.htm
Myspace : http://www.myspace.com/laplumelibre

 

*   *       *  *       *  *       *  *       *  *       *  *       *  *

 

Pour voter pour le site :

      Topsites de Myfreesurf ...      

     
   ForumLinker.com : Annuaire des forums  
       

Autre top site 1

Autre top site 2

Autre top site 3

Autre top site 4 Autre top site 5 Autre top site 6

   

http://pascal.lamachere.free.fr/

http://coeurromantique.free.fr/archivepoemedujour.htm

Pour soumettre un poème, cliquez ici

Poème du jour - cliquez ici