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© 2000 Bruce DeBoer


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textes des auteurs "protégés"

 

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Poèmes du jour publiés 
au mois d'août 2008


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Je suis tombé dans ta vie
Comme dans un jardin d’épines
Engourdi par février.
L’écho de ton cœur meurtri
Murmurait comme en sourdine
Sous un tapis de rosée.
Tu sais que je t’attends…

Tu a dit sans même y croire
Que c’est un vent de hasard
Qui a dévié mon chemin.
Tu maudissais ton grimoire
Qui désespérait tes soirs
Et te mentait au matin.

Tu sais que je t’attends (bis)
Sans un mot, sans un bruit
En silence infini.
Tu sais que je t’attends (bis)
Depuis l’aube des temps
Et sûrement bien avant.

J’ai vu naître une lueur
Dans le huis-clos de tes yeux
Pas trop de larmes voilées.
Pour que nul ne les effleure
Tes paupières napées de bleu
N’osaient plus se refermer.
Tu sais que je t’attends…

Tu m'as partagé l'histoire
De cette femme abusée
Par des lunes sans goût de miel.
Dans les bris de son miroir
Elle s'était laissée rêver
Au reflet d'un bout de ciel.

Refrain

Tout doucement le glacis
Sur l’herbe et sur ta voix
Détissa fil à fil
Son lourd manteau de frimas.

J’ai retenu tous les mots
Surgis pour te consoler
Par d’inutiles chapelets.
J’ai lu en toi le fardeau
Des mois qui ont égrainé
Ses promesses et tes regrets.
Tu sais que je t’attends…

Tu es tombée de l’histoire
Comme de ton nid au réveil
D’une nuit hallucinée.
Plus affermi que l’ivoire
Ton deuil garde ton cœur en veille
Jusqu’au jour prédestiné.

Refrain

© Jean-Marie Audrain 


 

 

 

mon souffle d’ Officiant s’enroule par toute l’étendue marine du corps nu comme un immense rosaire de clarté alors que mes longs doigts de Songes Purs, éclairent les papyrus de ta nudité mise à sac en ses amples et grandes strophes de Lumière. Ce Chant épris d’ amples et de grandes strophes de clartés nouvelles pillées à fleur de peaux par ce grand texte de belles eaux d’Amantes, est transcris certes par scribe indigent mais s’en allant pieds nus par toute l’expérience vécue de l’art.

ce texte, s’écartelant sur ses couches d’enfantement et de renouvellement, prend rythme par tes hanchements d’eaux bleues. Dans ma bouche, goût indicible de tes petits bijoux de seins ; Innocuité du dire. La polyphonie de ces chants à larges métriques marines rehausse l’éclat circulaire des meubles où s’attablent ces Convives conviés à la nativité tant annoncée de ce propos intemporel.

comme nos Hôtes dans tasses de clarté uvale du labour, les lustres, bétail du ciel rassemblé au fond de tes pupilles, lapant brises d’avant-jour des nuits prenant sources dans tes yeux aux cillements de margelles de puits ; boivent-ils leur thé de songes effacés dans Calices d’or de tes Seins, joyaux de clarté au cou minéral de ces chants de métallurgie et d’alchimie nouvelles du signe.

ton regard, comme du métal liquide éprouvé dans creusets euristiques du souffle glissant sur ta peau, coule bleu de voyelles telle réminiscence de contes populaires sous sabots d’or pur du temps. Raclant cuir tanné de tes pas /enjambant prés de l’innocence à travers chants/ je dégage échos séditieux de lointains roulements de tam-tams battus aux femelles flancs de vastes collines de poils où mes clameurs d’amant au faciès moustérien sont, eux-mêmes, vives voix d’Assôtors par nuits de Désertions de captifs.

qu’ils sont beaux et purs par les montagnes, en altitude des hauts lieux d’eaux du corps nu, mes pieds, d’antique et d’autrefois car poudrés de poudres de liberté et de pollens de clarté ! Sous mes semelles d’enfance martelant plaines lexicales des nudités tels vents de carême où lâcher cerfs-volants du flair grandes fresques murales et acryliques d’Infini, j’écrase ordre mondial en arrière plan des champs sauvages où l’Ours en cavale rugit et piaffe en frappant sa poitrine de ses mastoc pattes de devant !

de mes épaisses pattes arrière, je foule tant d’étoiles pourpres peintes aux couleurs vives et sémantiques des éblouissements extraits des mines d’or de ton Corps nu. Avec autant de silex de souffles et de fleurs d’émerveillements dans mon regard d’ outre vaux, mes rétines épuisent l’éclat de ta peau.

hier soir, j’ai vidé le liquide aqueux des nuits blanches et pétillantes telles écumes de mers par temps de grands vents, par toute la fenêtre du signe afin de baiser l’insomnie à même tes hanches d’eaux bleues déroulant houles syntaxiques du vol recouvrant aires foraines de ces chants de myrrhes et de collyres.

j’écris ces grands Chants à énigmes car férus d’argiles lumineuses, en vue de l’érosion du temps, une fois l’éternité lavée dans Belles Eaux Claires de ce songe inondant ta Berge en ses saisons de grandes crues génitales. Verge éblouie et revenant d’une longue marche de mort vivant, je danse, [certes danse de cirque mais non moins d’ubiquité], banda sur bleu de braises en vue des matins de hautes naissances comme on foule aux pieds blé et raisins mûrs, au futur du pain frais et du vin nouveau. Et ce ne sera pas comme aux noces de Canaan où le vin venait à manquer. L’exquis sera servi tout au long de ces chants augurant l’ère de renouveau de l’Homme.

© Antoine-Hubert Louis


 

 

 

Un regard

Frontal ou oblique
Racine de l'amour

Mouillé fascinant mutuel
Parmis d'autres
Un peu rituel

Comme un papillon
Qui palpite
Venant se poser
Sur un coin du coeur

Un peu métaphysique
Une musique divine

Une chanson enchantante
Et chatouillante
Que seules deux personnes entendent

Une situation psycho-sémantique

L'amour un ludique

Un écrin d'or hermétique
Relevant de l'herméneutique

L'amour une béatitude

Une attitude inattendue
Hors la volonté

Et non comme d'habitude

 

© Nizamettin Esen HAYMANALI - TURQUIE


 

 

 

Ce merveilleux soir d'été,
où tu m'as dit tous ces mots,
tu m'as tant fait espérer,
avec ces merveilleux mots faux.

Tu m'as dit que tu m'aimais,
que pour moi tu serais là à jamais,
que tu ne pourrais jamais m'oublier,
que toujours tu me feras rêver.

alors que tu ne pensais rien de tout cela,
moi je te croyais et t'aimais,
toi tu me détestais et jouais avec mes sentiments,
moi moi je te croyais et t'aimais.

Mais ce merveilleux soir d'été
a duré q'un soir pour toi
et dure toujours pour moi,
tout les soirs je revois et réentends tous ces mots.

Depuis ce soir d'été je ne vois plus que toi...
cela fait déjà plus d'un an
mais moi je n'ai rien oublié,
même si pour toi je suis une inconnue,
moi je t'aime à jamais !

Ce merveilleux soir d'été moi je ne suis pas prête de l'oublier !

 

© Laura . P


 

 

 

Ici se tient mon histoire
Mes actes et mon vécu
Ecoutez bien cette histoire
du sang que j'ai reçu

La nuit est mon domaine
Et le sang mon fardeau
La lune est ma reine
Et le jour mon tombeau
Je suis l'ennemi de l'homme
Le contraire du bien
J'ai fais bien des cruautés en somme
Car au fond je ne ressens rien
Je suis né dans les ténèbres
J'erre dans un méandre
Ma « vie » n'est qu'une noces funèbre
Mon coeur n'est que cendres
Je n'ai pas de coeur
Qui bat dans ce corps
Je n'éprouve ni joie, ni peur
Je ne fais que vivre dans la mort
Un corps sans âme
Destiné a vivre éternellement
Sans vie, sans flamme
Et surtout sans sentiments
Parmi les mortels
Je suis une légende
Un monstre immortel
Mythique d'épouvante
J'inspire la crainte
L'on tremble à mon nom
Ils ont beau prier leur sainte
Bientôt ils périront
Mais cette vie dont je me lasse sans cesse
J'en souffre, je n'en jouis pas
Je suis Vlad Tepes
L'on me nomme Dracula

© Vlad


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Toi mon amour !
Toi ma vie !
Le songe d'un jour
Qui accable mes nuits,

Je te donne mon coeur
Et mon âme et mon corps,
Nous sommes des âmes soeurs
Sans toi je suis mort.

Ma vie sans ta présence,
Est comme un monde sans soleil,
Un monde privé de sens,
Sans aucune merveille.

Et ce mal qui me ronge,
Et ces peines et ces pleurs,
Disparaissent tels un songe,
Quand m'apparaît mon bonheur.

Tu es ma joie,
Le soleil dans mon monde de ténèbres,
Je ne fais que penser à toi,
Dans ma vie sombre et funèbre.

Que je maudis le sort
Qui me tient loin de toi,
Je t'embrasserai dix fois, cent fois, ou mille fois encore
Si l'on m'en donnait le droit.

Je veux te faire don de tout,
Pour que ton sourire m'apparaisse
Et te le reprendre à me rendre fou,
Pour te le redonner sans cesse.

Cet abîme en mon sein
Si profond et si grand
Va et s'enfonce plus loin
Sans cesse s'élargissant.

Quel long aveu que celui-ci
Mais je ne le regrette en rien
Maintenant prends-moi, je suis ici
Prends-moi je suis tiens...

© Siegfried


 

 

 

Rappelles toi la première nuit
De nos caresses et nos envies,
Cette nuit là on s’est construit
La première tour
De notre amour.

Où tu n’es pas je veux pas aller,
Je t’ai suffisamment cherché,
Tu es en moi la vérité,
Tu es mon parcours
De tous les jours.

Si je devais choisir
Un autre chemin
Il faudrait me construire
D’autres lendemains
Car je saurais bannir
Mon cœur du destin
Si je ne peux le blottir
Tout contre le tien.

Aimer d’amour, aimer d’envies,
Donner l’amour, donner la vie,
Aimer le jour, aimer la nuit,
Aimer toujours, contre l’ennui.
Aimer les gens, aimer la paix,
Tous les enfants que l’on a fait,
Aimer pourtant, aimer malgré,
Pour tout le temps, a tout jamais.

Je peux rester toute la journée
A te regarder, te contempler,
Pour te graver dans mes pensées,
Et me nourrir
De tes sourires

Du sentiment d’amour intense
Coule la joie en abondance,
Dans ton regard , profond, immense,
Je veux partir
Pour y atterrir.

Si je devais stopper
Notre relation,
J’arrêterais d’exister
Sans cette passion,
Je ne pourrais supporter
Cette situation,
En restant prisonnier
De cet abandon.

Si on pouvait vraiment
Ne rien regretter,
De tout ce qu’on fait avant
D’y être obligé,
Le choix des sentiments
Reste inexpliqué,
L’amour bien plus puissant
Que toutes nos pensées.

© Néotom S.V.


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Bon mois d'août, bonne fin d'été,
Pascal Lamachère

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