J’te mentirais…
Si je te disais…
Que mon cœur n’est pas en émoi,
Quand je te vois.
J’te mentirais…
Si je te disais…
Que je ne pense jamais à toi…
C’est pas ma faute à moi.
Je suis comme un pantin désarticulé,
Qui aurait tous ses fils de cassés,
Et pas de quoi les raccommoder,
Pour pouvoir continuer de gesticuler,
Au grès de tes doigts,
Et tant pis pour moi,
Fallait pas que je sois,
Tomber d’amour pour toi…
Mais, je pense qu’on ne choisit pas,
L’amour frappe en plein cœur et vous voilà,
Dans de beaux draps, mais pas avec celui dont votre cœur bat,
Et mes larmes bohèmes,
Flottent et se promènent,
Le long de mes joues , au grès de ma peine,
Car au fond de moi je sais,
Que je ne peux t’oublier.
J’te mentirais…
Si je te disais…
Que les mots que j’écris, ne sont pas des appels au secours,
J’te mentirais…
Si je te disais…
Que je n’ai pas besoin de ton amour.
Oh si souvent, je pense à tous ces moments,
Qu’on pourrait vivre , nous deux, intensément,
Comme deux amants.
Mais tu es pareil à un animal rebelle,
Qui fait le sourd quand on l’appelle,
Qui reste dans son coin, tapis,
De peur qu’on découvre les points faibles de sa vie,
Comme tous les hommes, bien malgré lui.
J’te mentirais…
Si je te disais…
Que je n’ai pas rêvé d’être ton amie.
J’te mentirais….
Si je te disais….
Que je ne serais jamais là pour toi,
Que je ne te tendrais jamais mes bras,
Et mon épaule,
Faut que je sois folle,
Pour penser seulement une fois,
Que tu pourrais poser la main sur moi,
Autrement…
Comme… comme un amant…
Y a pas à dire…
Des fois je délire…
Mais c’est plus fort que moi,
Il n’y a que toi…que j’ai… en moi…
Et tous mes mots, et mes poèmes,
Ne sauront pas te dire … je t’aime…
Autant que mes yeux…
Toutes leurs phrases muettes…
C’est tout mon amour qui part, en miettes…
J’te mentirais …
Si je te disais…
Que je ne regrette pas des fois…
Que je ne sois pas marier avec TOI…
Mais bien sûr , je vais te mentir…
Car j’ai trop peur… de ce que tu as à dire…
Peur que mes espoirs et mes désirs,
Meurent à jamais, sans aboutir,
C’est une partie de moi… qui devrait partir…
Et adieu tous mes délires.
Car sans toi…
Je n’existe pas…