" Ses yeux se sont mies à briller dans le noir d'un éclat dangereux,

Faisant frissonner mon être en entier;

Ses mains crispées sur mes épaules frêles, son regard rivé dans le mien,

Il allumait sauvagement un gigantesque feu

De crainte, de joie, d'horreur, j'ai sentis mes larmes coulées,

Sur mes joues et mon corps qui était pressé contre le sien.

 

J'ai longtemps maudit sa bouche qui hurlait,

Sa nature trop passionnée, ses idées trop stupides, sa joie envolée,

Son coeur battant la chamade et soufflant comme un fou,

La lave qui était son sang et qui coulait

Fluide, traître, chaud, incapable de pardonner,

Ce que, dans ma jeunesse j'avais voulu oublier.

 

Son âme s'est mise à se déchirer devant mon trop grand silence,

Bêtement, je n'ai su que faire; ses yeux brûlaient de larmes amères,

Son esprit en entier ne voulait pas cesser de trembler...

Il me tenait contre lui, ayant peur que je parte et le laisse seul avec sa démence,

Hurlant dans la nuit des prière qui prouvaient qu'il avait perdu tout ce qu'il avait de cher;

Et sa voix qui criait, sa voix froide et détachée, sa voix qui faussait, qui disait m'aimer..!

 

Tant de frustrations habitaient sa tête,

Tant de malheurs et d'infortunes avaient planés au-dessus de son monde

Tant de morts et de souffrance avait fait tombé son esprit frêle,

Tant de douleurs et de corruptions l’avaient plongé dans une catacombe.

Il avait perdu sa foi et son amour,

Il avait perdu et ne voulait pas accepter que la vie lui ai joué ce trop vilain tour."

 

 

Mickel

 

 

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