QUE LES PAGES PLEINES DE POEMES
NE TOMBENT DE TES MAINS
A la tombée d'un soir
Quand j'ai senti ton existence
Pour la première fois
Ces pages pleines de poèmes
Etaient tombées de tes mains.
Un vent les avait emportées
J'avais couru à leur poursuite.
C'est comme si les sentiments
S'envolaient vers moi à pas de course
Pendant que je courais avec le vent
Dans la profondeur du soir…
Il y a une photo en toi et en moi
De cet endroit-là
Et un souvenir tout propre
De mes sentiments débordant de poèmes.
Üzeyir Lokman ÇAYCI
Traduit par : Yakup YURT