Passaient les saisons, passaient les grains du temps,
J'enfermais mon âme dans ses propres blames,
Passait le temps, s'enfuyait sans raison coeur enfant,
La maladie du blues semblait être ad vitam eternam
Impression d'amour envolée, a t'elle jamais existé...
Recherche d'amitiés dans ces ombres délaissées,
Trouverai je un jour ce que je suis venu chercher ?
En ce jour je prend ma plume pour la page tourner...
A travers la fenêtre quelques écrins d'argent,
Par les nuages gardés, me ramènent aux instants
Où j'attendais impassible la venue d'éclaircies,
Aux profondeurs douleur immense, silence d'un cri
Semblable à une banlieue vide de passage, mon coeur
Déçu est devenu, les rues vertes se sont noircies,
Pensées de larmes tapis de cerises, endormies sur le parvis,
De l'intérieur en éphémères je m'en vais hors de l'heure...
Nouriture de chimères, essayant de ne point trop dramatiser
La situation, mal de vivre sociale, je regarde encore
Cette fenêtre... derrière se trouve la vie en corps...
Le frisson part de mes noisettes, il suffit de l'ouvrir
Il suffit, il suffit aussi d'arrêter de se repprocher,
De se laisser glisser, de décrocher de la penderie
La peau de sa vie, de laissé entrer le soleil jusqu'au lit
De ce long fleuve, de ne pas se retourner, à l'instant sourire
Les baisers du vent balayent le noir, me rappellent à ce présent,
A la fenêtre qui frappe, toujours va frapper, plaisir à fleur dansant,
"Souvenir" des douces pensées de l'amitié, fondue à mon âme, partagée,
Plaisirs des bijoux du coeur forgés dans les poussières d'éternités...
En un éclair je revois mon chemin, un texte un jour de printemps écrit...
Ecoutes la mélodie du coeur, écoutes et tu retrouveras ta douce symphonie.
(écrit le 04/03/02 pour l'atelier de www.auquotidien.be.tf))