Résultat du concours
 "Les Romantiques du Net 2002"


Merci aux poètes(ses) pour leur participation, ainsi qu'à ceux/celles qui ont donné leur préférence. Le poème primé sera mis en avant sur le journal 6 de la plume libre : http://www.laplumelibre.com d'autres seront distillés dans la rubrique poème du jour. Pour les poètes qui n'ont pas été primés, n'oubliez pas que tout choix est subjectif, et que vous n'avez pas à vous remettre en cause (sauf si vous avez pas donné le meilleur de vous même :op).

 

Les deux poèmes primés sont : 

 

 

Il existe un vieux banc...

 

Il existe un vieux banc tout au fond du jardin 
Je t'y trouve souvent, la fin du jour venue 
Assis bien tranquillement, songeur, 
Perdu dans tes pensées 

Près du bassin aux poissons rouges 
Qui nagent leur ennui 

Je viens alors me glisser près de toi, doucement 
Sans faire de bruit 
Pour ne pas déranger ton silence 

Et les poissons rouges nagent leur ennui 

Et nous restons ainsi, blottis l'un contre l'autre 
Enivrés du parfum des fleurs qui se referment 
Sous les caresses d'or du soleil qui se meurt 

Et les poissons rouges nagent leur ennui 

C'est alors que je pense, qu'au soir de notre vie 
Nous n'avons pas besoin de paroles 
Nous nous sommes déjà tellement dit 
Nous nous rejoignons dans ce silence 
Qui nous unit 

Les poissons rouges, eux, nagent leur ennui 

Et nous rentrons tous deux comme de vieux amis 
Demain nous reviendrons nous asseoir sur ce banc 
Tout au fond du jardin 
Écouter le silence. 

 

© Jo 


 

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Amants

 

Genèse 

Tournent, tournent les saisons 
Tourne, tourne l'océan, tourne 
Et le sable, sous la roue du soleil 
Roule et roule pour nous les heures 

Recommencement 

Tourne et retourne le vent 
Une à une les brèves secondes 
Et les pages du temps 
Dont nous écrirons les prochains chapitres 

Naissance 

S'en retourne le passé sans l'oublier 
Le cours des événements où nous ferons escale 
S'enroule comme plante épiphyte 
Torsadées les amours nouvelles 

Prélude 

Se vrilleront les gestes amoureux 
Les mots dits et la présence 
Dans les grandes aires enflammées 
Des tendres amants réunis 

Émergence 

Lumineuses seront les saisons nouvelles 
En dehors du temps et de l'espace 
Inédites et glorieuses puissances 
De l'escalade du bonheur 

Création 

À l'heure bleue nous pèserons le temps 
Attiserons les braises 
Baptiserons d'un nom nouveau 
Nos amours aurorales 

Pérennité 

Irons à la rencontre assoiffée des fleuves 
Une étoile ancienne venue d'Orion 
Nous guidera dans nos nuits bleues 
Et dans la suite de nos jours 

Éternité 

Les doux silences des amants 
Seront entendus dans l'Univers 
Au-delà du vin bu et de la levure du temps 
Transgressant l'infinie clarté de leur ivresse 

Mémoire 

Et la mémoire fait le tour du pinacle 
Pour aller dormir au ruisseau béni 
Un chant d'oiseau est le témoin 
Ô vaste mystère des hauteurs 
À en épuiser le regard 
À en retourner le souffle 
Mémoire des amants d'éternité ! 

 

© Ode 


 

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Les autres poèmes :

 

Les Romantiques

 

Les Romantiques vivent cachés 
A l’abri des vieux clochers, 
Près des petits ponts, des forêts, 
Dans les vignes ou les coteaux dorés ! 

Certains habitent les marais 
Tels des princes en crapauds changés, 
Ils attendent la bonne fée 
Qui saura d’un doux baiser 
Leur redonner leur aspect premier ! 

Alors, dans cette attente, 
Ils grognent, crient, se renfrognent, 
Ils deviennent des monstres, 
Des Orcs des bois hantés ! 

Ils hurlent avec les loups, 
Ils se changent en garous, 
Ils griffent et saccagent tout ! 

Les Romantiques ne meurent jamais 
Leur sang coule vermeil 
De leur cœur bleu de ciel, 
Mais la noirceur pour eux, 
Prime sur la clarté ! 

Ce sont des « Immortels » 
Perdus dans leurs bruyères, 
Ou bien de simples « gens » 
A l’ombre des cyprès ! 

Les Romantiques vivent cachés 
Mais moi je sais où les trouver ! 

Catherine Escarras © : 7 janvier 1998 

 

© Melmiriel


 

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A Ma Dulcinée (1)

 

A toi ma dulcinée 
Ce présent écrit t’est destiné 
Sache qu’il m’est insuffisant 
Pour t’éblouir profondément 
T’emporter dans les jardins secrets 
Où notre amour se crée. 

A toi mon tendre amour, 
Ecoute la voix du triste poète 
Pleurant nuit et jour 
Privé de ta chaleur secrète, 
Privé de tes yeux lumineux, 
Privé de ton visage chaleureux, 
Privé peut-être de ta présence 
Mais jamais de ton essence ; 
Car toujours près de ton cœur 
Sache que tu es mon bonheur. 
De mon cœur, unique propriétaire, 
Me seras-tu à jamais chère ! 
Miroir terrestre de mon paradis utopique, 
Toi à qui je pense jours et nuits ; 
Clarté rose de mes ombres épiques, 
Tu es la blanche silhouette qui me suit. 
Mon secret devient bourdon à mes oreilles, 
Car étant feu plus ardent que soleil 
Tu parfumes de partout mon destin 
Que je ne cesserai de penser tien. 
Oh mon amour tant attendu, 
Viens à présent lire ton dû 
Car tu mérites bien ces lignes ; 
Tu me saoules bien plus qu’une vigne 
Et m’occupes bien plus que mon sang. 
Brille enfin au soleil levant, 
Dévoile moi ton visage docile ; 
Montre moi tes mains habiles, 
Volons au vent pour toujours ; 
Sentons le parfum de notre amour, 
Isolons-nous aux jardins béats ; 
Enlaçons y nos corps las. 
Je t’y chanterai les sons de Cabrel 
Et y louerai tes perles si belles , 
Nous y sentirons le parfum des fleurs 
Et la comptabilité de nos coeurs. 

Nous y emprunterons les routes infinies 
Et seront guidés par les beaux colibris ; 
Chauffés par le soleil de l’été, 
Nous nous aimerons pour l’éternité. 
Oh que sont faibles ces tendres mots, 
Pour transmettre mon feu si chaud ; 
Hantant ma vie éternellement 
Oh mon cœur je t’aime tant. 
Viens à moi encore une fois, 
Car en notre amour j’ai la foi. 
Laisse moi voir ton beau visage, 
Et immortaliser cette belle image, 
Par tes yeux étant bonheur 
Et ton sourire étant mon cœur ! 
Oh je ne saurai m’arrêter d’écrire, 
Emerveillé par ton beau sourire, 
Car j’éprouve tant de sentiments 
Pour toi que j’aime passionnément, 
Que j’aimerai toute ma vie. 
Et même quel qu’en soit ton avis, 
Aime moi ou ne m’aime pas, 
Mon amour pour toi va et ira. 
Viens dans mes bras mon cœur, 
Partageons ensemble notre bonheur ; 
Viens à moi mon amour tant désiré, 
Toi pour qui mon cœur ne cesse de vibrer. 
Nous nous envolerons au gré du vent, 
Et suivrons le soleil levant. 
Partout où je suis, je pense, 
C’est toi que je vois, je pense. 
Comment faire pour te faire sentir 
L’amour qui m’est pour toi éprouvé ? 
Les mots sont rares pour prouver 
Mes feux qui pour toi, me font languir ! 

Je ne m’arrêterai d’écrire ces vers, 
Qui me feront traverser terres et mers, 
Allant vers toi, mon amour éternel, 
Toi que je vois comme le ciel, 
Bleu de bonheur et d’amour ; 
Toi qui m’impressionneras toujours, 
Toi sans qui la vie ne serait vie, 
Toi maîtresse de mes envies, 
Toi la femme de mes rêves, 
Toi qui resteras à jamais ma sève. 
Tu es l’énergie qui me fait écrire, 
La pensée qui me dicte ces dires. 
Le sommeil me gagne et je tiens à t’écrire, 
T’écrire pour te prouver que je t’admire, 
Car je ne cesse de rêver de toi. 
Tu es la source intarissable de mes joies, 
L’animatrice de mes solitudes, 
La démagogue de mes études, 
La muse de mes nuits, 
La silhouette qui me suit. 
J’aimerais être le verre dans lequel tu bois, 
Et sentir la fraîcheur de tes lèvres en moi ; 
J’aimerais être la fleur que tu sens, 
Et effleurer ton nez attirant. 
Etre l’homme de ton cœur, 
Celui pour qui tu pleures, 
Qui te consolera, 
Qui te réconfortera. 
Nous traînerons dans les myriades de myosotis 
Pour éviter que notre amour ne tarisse ; 
Nous dormirons comme des loirs, 
Et goûterons à la fraîcheur du soir ! 

 

© Amadou FALL


 

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Aimer

 

Aimer c'est se comprendre 
Sans se parler. 
Aimer c'est apprendre à se respecter. 

L'amour est un cadeau, 
Qu'il ne faut refuser, 
Car c'est le plus beau 
Que l'on peut espérer. 

Aimer, c'est avoir le coeur 
Qui ne bat que pour l'être, 
Qui nous donne du bonheur 
Et nous apporte le bien être. 

L'amour est comme une fleur, 
Doucement il s'épanouit. 
C'est un état de douceur 
Qui rend si belle la vie. 

Aimer, c'est offrir à l'être aimé 
Sans rien attendre en retour. 
Aimer, c'est donner sans compter, 
C'est offrir tout son amour. 

L'amour est un état d'esprit, 
Pleins de moments uniques 
Qui remplissent notre vie 
D'instants magiques. 

Aimer, c'est offrir son coeur 
Et se donner entièrement. 
Il ne faut pas avoir peur 
De ses sentiments. 

L'amour est la plus belle faveur 
Que peut nous apporter notre existence. 
C'est une grande douceur 
Dans ce monde de violence. 

 

© Patricia


 

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Emois

 

M'amour refais tes forces vives, laisse-toi guérir 
de ces plaies à l'esprit des jours de souffrance 
renoue avec la vie nouvelle qui vient à toi s'offrir 
à nos amours vierges encor de cette longue errance 

Je revois, revis, relis et redis notre tendre secret 
odeurs sensuelles de notre flamme de nos ardeurs 
dans l'alcôve désertée - pour un temps - avec regrets 
je ferme les yeux et j'invente ta chaude douceur 

Et je cueille notre bonheur en fils de soie et d'ors 
je tisse ma trame à ta chaîne en fait douces étoffes 
le loup s'y glisse savamment et parcourt mon corps 
puis l'enflamme en ses jardins secrets qui à lui, s'offrent 

Le tangage de nos corps à corps, harmonieuse danse 
houle des gestes amoureux infusés, fabuleux ébats 
raz-de-marée dans la chambre, vaguent en cadence 
paquebot géant sur la mer des étoiles en éclats 

Prends mes bras chaud tendus, offre-moi tes couleurs 
regarde au fond de moi les reflets de mon âme rendue 
couvre-moi de tes baisers brûlants ah ! ta chaleur 
entre mes reins je te prends, ma douceur tendue 

Quels sont ces plaintes, ces sanglots, ces cris, ces sons 
cette emmélie passionnée en la grâce 
sous la protection de Vénus qui bénit notre union 
sur l'autel des aimances que même le temps n'efface : 

Ce sont nos plaisirs de jouir d'être ensemble 
que même si tu te retires je te garde en moi 
fondus l'un dans l'autre formant un ensemble 
que rien jamais ne séparera jusqu'au dernier émoi 

 

© Ode 


 

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Je n'ai pas compris

 

Pour toi c'étais la vérité 
un grand amour a partager 
un nouveau rêve,une autre chance 
pour moi au fond ce n'était rien 
qu'un pauvre amour sans lendemain 
une autre nuit sans importance 
je n'avais pas compris 
que tu étais tout pour moi plus que ma vie, 
mon soleil a la fois 
je t'ai perdu 
par ma faute aujourd'hui 
pardonné l'oublie 
je n'avais pas compris 
la solitude maintenant 
habite dans mon coeur et pourtant 
j'attend toujours que tu reviennes 
comblé le vide de mon coeur 
de mes nuits et de ma chaleur 
entre tes bras crier ma peine 

 

© Sophia  


 

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Toi mon autre moitié

De

Depuis que tu m'as embrassée, 
Tes lèvres ont laissé leurs empreintes. 
Comme dans un jeu de puzzle, 
Elles sont les seules 
A s'adapter aux miennes. 
Sans la chaleur et la présence de ton corps 
Je ne suis plus rien. 
Mon coeur ne vit plus 
Sans le battement de ton coeur 
Et sans ton souffle, 
Mes poumons ne respirent plus. 
En quelques mots, 
tu es l'être qui fait mon existence... 

 

© Zam


 

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J'ai tant rêvé de toi

 

j'ai tant rêvé de toi 
de ton sourire et de ta voix 
de ton regard et de ton visage de joie 
de tes mains et de tes bras 
qui me seraient très fort 
a chaque fois que j'avais froid 
j'ai tant rêve de toi 
toi que je voyais comme mon roi 
ce roi qui a su croire en moi 
et qui a transformer ma vie 
en un magnifique paradis 
avec toi je me sens comme une reine 
vivant dans une vie sereine 
prêt de toi l'homme que j'aime 
j'ai tant rêve de toi toi qui était la moitie de mon coeur 
ce coeur que t'as aime en douceur 
maintenant,il est temps que je me réveille 
de ce beau rêve qui m'éveille. 

 

© Nassima


 

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Visage

 

Votre visage inconnu a visité mon ciel 
Rencontre des saisons, des nuages 
D'Est et d'Ouest, les vents éternels 
Un jour de janvier ou d'octobre, pas très sage 

Votre visage inconnu a visité mes eaux 
Rencontre des montagnes, des plaines 
Des rivières, du grand fleuve et du clair ruisseau 
Un jour de calme où n'avait place la haine 

Votre visage inconnu a visité mes rêves 
Rencontre d'une nuit, à l'automne de mes printemps 
Au rendez-vous des amours condamnées, brèves 
Celles qui laissent cicatrices et souvenirs du temps 

Votre visage inconnu a visité ma vie 
Rencontre du bonheur, de l'émerveillement 
Des joies immenses, des grands appétits 
Celle des oiseaux fous trop gourmands 

Et pourtant 

Nous sommes perchés sur le même roseau 
Du même chasseur, les cibles 
Autour de nous le même vide 
Captifs du moindre coup de vent 
Et du même coup de fusil 

Tremblants de ne plus être 
Une fois tiré le coup 
Tremblants de n'avoir été jusqu'au bout 
Au bout de nous 

Est-ce la chair énamourée 
Qui rend coupable l'oiseau 
Coupable d'avoir trahi l'espoir 
Et y laisser son sceau 

Votre visage inconnu a visité mon âme 
Rencontre de l'éternité, aux odeurs d'une symphonie inachevée 

 

© Ode


 

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Ensorceleuse



A nos premier regards échangés 
Je fus envoûté par tant de beauté, 
Ton regard charmeur 
M'a rempli d'un doux émoi 
Ta peau de velours 
N'a pas laissé mes doigts indifférents 
Et tes lèvres pulpeuses 
Ont redonné de la vigueur 
A mes desséchées. 
Quand je ferme les yeux, 
M'envahit le désir de te revoir. 
Et même dans mes rêves 
L'image de ton visage m'ensorcelle. 
Toi qui est la muse de mes poèmes 
Toi qui est toute ma pensée 
Toi qui est l'ensorceleuse de mon être. 

© Zam 


 

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Si

 

Si soudain meurt l'amour, si survient cette triste fin, 
Comme s'évanouissent les lilas, les muguets et la rose. 
Si je dois partir quelques mois et un peu plus loin, 
Et pire, que ce soit toi, suite à une imprévisible pause... 

Si par malheur, il doit t'arriver de ne plus reconnaître 
Nos doux et tendres messages enturbannés de bleu. 
Si l'amour quitte ce qu'il fit en ton être, 
C'est que tu n'entends plus mes "je t'aime, je te veux"... 

S'il ne doit plus émailler nos regards de ses offrandes, 
Et entrelacer le bonheur à nos jours à venir, 
S'il me renvoie à mes plaines, mes rivières, mes légendes, 
S'il ne veut qu'en ta chair il n'y ait plus de désir... 

S'il fallait qu'à jamais tu me deviennes étranger, 
Si tu perdais l'envie de nos voeux d'avenir, 
Si ton étoile, d'un sort cruel, te voulait donner 
L'affligeant calice à boire jusqu'au délire, 

Alors, je te le dis, je le jure à la terre-mère, 
Ces archives ouvertes hier et déjà refermées, 
Me verraient m'effondrer devant un tel revers 
À l'amer goût d'un triste amour condamné... 

La coupe finale où l'âme nue regrette 
De ne plus cueillir tes respires et tes dits 
- Ces instants de grâce perdus - et je crie à tue-tête : 
Non ! Le vase n'est pas rompu, je n'en accepte pas le bris ! 

© Ode 


 

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La vérité

 

Aujourd'hui quoi penser 
Aujourd'hui quoi t'avouer 
que je t'aimerais pour l'éternité 
ça je ne peux te le jurer 
car un jour ou l'autre je m'envolerai 
ça c'est la vérité 
Toi à qui je tenais 
Toi que j'aimais 
tu es parti un après-midi 
sans faire de bruit 
Sans me dire pourquoi 
sans me prévenir 
tu m'as laissé tomber 
toute seule au fond de mes pensé 
Tu es si beau 
Tu es si gentil 
oublie jamais que mon coeur 
est ouvert à tout ce que tu me dit 
je t'aime 
je t'aimerais 
et je t'oublierais 

 

© Mary-Eve Latour 


 

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Puisque

 

Certes j'ai dit ces mots, amour 
Venus du fond de l'âme 
Le jour même de ton retour 
À tes aveux je me pâme 

Quand ta confidence se fait tendre 
Et qu'elle insuffle le désir 
Ce baiser au coin là, qu'à me rendre 
Sur le champ de tes plaisirs 

Tu me touches du bout des mots 
Je te sens - inestimable attraction 
Que cela soit en prose ou rondo 
De la première fois j'en garde le frisson 

Qu'à tes yeux - de me les livrer 
Prenne une telle ampleur 
M'émeut au plus profond de l'aimer 
De mes miroirs échos du coeur 

Dans la mesure du temps des absences 
Je m'enivre parfois à toi 
Douleurs, doutes, pleurs et souffrance 
Habitent souvent mon toit 

Telle Pénélope je tisse la trame 
Secrets gardés, mystères enfouis 
De feu, d'amour et de flammes 
Te rends ton verbe l'âme réjouie 

Même si ton calame est superbe 
Ta prose parfois mordante - voire cruelle - 
Tue l'âme en son verbe 
Et le vide s'installe, coupe des anges les ailes 

Il est vrai qu'il n'y a pas de grand poète 
Mais que de grands poèmes 
Je le sais maintenant en ma quête 
Pauvre poétesse qui désespérément aime 

L'aiguière ne sait plus verser les ondes 
Dans le noir elle cherche la lumière 
À sa manière trouvera sa faconde 
Retournera à son oeuvre première 

A t'aimer dans le rejet, ton aveu m'oblige 
À retrouver mes pinceaux, mes couteaux 
Afin de survivre et que l'oeuvre vive 
J'abandonne les mots et te lève mon chapeau 

Lorsque viendra l'heure bleue 
Ayant tissé mes objets en bouquets 
Les nouerai de mes rubans de feu 
Les poserai sur l'eau pour en aiguiser l'ultime fleuret 

Je me souviens - c'était hier - de nos incendies 
De la dernière qui couvait sous ses cendres 
C'était au rendez-vous du dépit 
Tribut lourd pour qui ne peut comprendre 

Depuis ma naissance jusqu'à ma mort 
Je suis mon difficile Chemin 
Tout ce que mon âme contient est déjà et d'ors 
La peur, sans toi, de mes lendemains 

Mon sac est vide, mes bagages défaits 
Mes bras sans force lèvent à peine la plume 
Pour écrire ces quelques mots sans méfaits 
Quel est donc cette tornade que je hume 

Dans les coulisses de la torpeur 
J'ai posé mes yeux par terre 
Y ai trouvé abandonnés - quelle horreur 
Ce bracelet et cette bague que tu m'avais offerts 

Y ai trouvé aussi quelques écrits 
Que je recueille avec respect 
Souvenirs de temps bénis 
Que je préserve pour mes après 

Des vers et puis des rimes 
Qui me parlent de ton monde, de toi 
Et chose magique et sublime 
Parlent de nous parfois 

De ma pierre d'émeraude de mai 
Mon anniversaire encor passera 
S'ajoutera une autre année 
Triste et seule sans toi 

 

© Ode


 

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Un amour virtuel


Mon coeur est à toi mon inconnue 
pas inconnue du faite que je ne te connais pas mais tout simplement pour n'avoir jamais pu te serrer dans mes bras. 
je ne tes jamais vu, je t'ai juste entendu mais le son de ta voix donne à mon coeur un rythme qui est tout autre que celui que j'ai pu connaître depuis les 20 ans de mon existence. 
tu es celui que j'aimerais retrouver dans mes rêves la nuits mais je n'y arrive pas car je ne dors pas et donc je ne peux rêver. 
tu es douceur, tendresse, frisson, et battement de coeur. 
je ne sais pas si je vivrais assez longtemps pour vivre cette amour virtuel mais je le sais maintenant. 
tu es celui......... 
oui tu es lui. 
celui donc je rêvais sans le savoir. 

© Vanilla 

 

 

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Dans la vie j'aime deux choses 
Toi et la rose 
La rose pour un jour 
Et toi pour toujours 

© Nini

 

 

 

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