Ce texte est dédié à celle qui fait des vagues sur mon cœur, celle dont la voix résonne délicieusement dans mon esprit. Il est pour toi …toi que j’aime.
« Mon cœur s'est envolé, vers un autre horizon,
Vers un autre future, il est arrivé à destination,
Près du tien, avec tendre passion.
Je te désire,
Comme tu es, et je peux te dire,
Qu'à mes yeux,
Tu es mon bonheur, flottant dans un ciel tout bleu.
Je t'ai demandé le mariage,
Union passionnée et romantique, entourés d'amis sur une plage.
Je t'ai demandé ta main,
Tendre, douce et fragile, puisse ton bonheur être le mien »
Enlacés tendrement, nous nous sommes endormis, bordés par le son mélodieux de la brise, dans le feuillage hivernal des sapins. Eole et ses anges, planèrent autour de notre modeste demeure, flirtant de temps a autre, avec les étoiles.
Nous passions une première nuit ensembles, aux lueurs tendres et vacillantes des bougies. La lune, haute dans le ciel, éclairant l’orée de nos vastes terres, fit une brève apparition sur ton sourire, apaisé.
Ton sourire, source d’un bonheur inégalable, ne quitte pas tes lèvres enivrantes, délicieusement enrichies par tes yeux d’un pétillant, qu’ils feraient pâlir, et perdre toutes bulles au meilleur des champagnes.
Au clair de Lune, l’un dans l’autre, par nos sentiments. L’un contre l’autre, jusqu'à l’aube.
Le chant d’un rossignol nous réveilla, au lever du jour nouveau. Il fredonna notre amour, aux portes de notre antre. Il s’éclaircit la voix et, se mit à chanter tellement fort, qu’il éveilla la faune et la flore avoisinante. Un paon s’étira, émerveillant nos yeux, encore mi-clos.
Les lapins, à l’unisson, se joignent aux écureuils, ainsi qu’aux papillons et aux oiseaux. Les oiseaux aussi, se mettent à déployer leurs poumons, pour nous offrir la merveilleuse naissance du premier jour.
Je regarde tes yeux, attendris par ce spectacle matinal. Que tu es belle, mon amour. Je ne dis rien, pourtant tu soupçonne, de part mon regard, les sentiments que mon cœur et mon âme te vouent.
Tu ouvres la porte, courant vers cette nouvelle vie, qui s’offre à toi. Notre rossignol, chante de plus belle, en te voyant, avide de ce bonheur, courir sur la rosée. Les animaux te suivent, a travers le bois enchanteur et magique, où, seules les elfes y pénètrent la nuit venue. Tu cours, encore et encore, pieds nus, dans les feuillages de toutes les couleurs.
La brume se lève, et nous dévoile un horizon interminable. Le ciel bleu azur, transpercé par les rayons du soleil, nous apporte sa chaleur hivernale.

« Etrange beauté venue d'ailleurs,
D'un monde que je ne connais pas,
Quelle est donc cette lumière qui émane de votre cœur,
Et ces rayons de chaleur qu'elle m'envoie ? »
Soudain, tu t’arrêtes, près d’un banc de pierre, tu t’assieds. Devant toi, coule la fontaine aux anges de la passion. Plus loin, en arrière plan, le lac aux nénuphars roses. Eblouie par tant de splendeurs, tu restes là, absorbée par la vue d’un paradis sur terre, notre terre. Assise là, près du chêne millénaire, je te rejoins, avec nos bambins.
Nos anges, nos enfants, respirent avec nous ce nouvel éclat du jour. Ils sont comme l’arc-en-ciel sous de petits nuages étirés, qu’un léger vent fait voyager à travers le temps. Ils sont la naissance de l’éternelle jeunesse qui sommeille en nous. Ils sont tellement toi, tellement moi, complètement nous.
Installées autour de nous, regardant nos yeux, brillants et séduits par tant de belles visions, ils perpétuent nos sentiments. Ils édifient leur avenir avec et par notre amour profond.
A quoi penses-tu ? Vers quel horizon laisses-tu voltiger ton esprit ? Tu sembles ailleurs, tout près de nous. Tes yeux semblent scruter et admirer ce qu’ils voient. Que tu es jolie, ma douce.
Mon cœur, sais-tu parler aux arbres, parler à la brise hivernale ? Essaye de lancer ton esprit, hors de ton corps, jusqu'à ce chêne, tu verras, il te répondra. Ferme les yeux, écoute.
Ecoute encore,…il murmure ton nom, a travers ses bras. Il soupire ton nom, a travers ses feuilles. Ecoute la voix, qui souffle le bonheur de nos vies au monde. Il le répétera tout au long de notre « nous ».
Fais-en de même, pour nous, envois ton esprit a moi. A chaque fois que tu en ressens le besoin, quand nous sommes loin l’un de l’autre, quand nous sommes momentanément séparés. Entre en moi, par la seule force du vouloir, pénètre mon cœur avec la rage, de vouloir m’atteindre.
Ferme encore les yeux. Quand tu les rouvriras, si le soleil resplendit, en cette journée d’hiver, ta vie sera ce beau paysage, sans ombrages.
Les colombes voltigent autour de nous, quelques-unes se posent au bord du lac, faisant refléter leurs ailes dans cette eau transparente. L’une d’elles, s’est aventurée sur un des nénuphars, sans perdre l’équilibre. Une autre, vient se poser près de toi, près de nous. Elle symbolise l’union, notre union.
Je te prends la main, la serrant doucement contre mon cœur. Tu ressens les vibrations qui émanent de ma voix, ‘Suis-moi, allons découvrir le passage secret…’.
Tu me suis, sans crainte, vers cette énorme montagne, vers cet endroit envoûtant. La galerie des merveilles, là où seul, un cœur amoureux peut y pénétrer. Aucune fortune, aucun trésor y trouve sa place. La seule richesse qui y est permise, est celle que l’on porte en nous, l’Amour.
Juste toi et moi, devant contes et légendes, devant les nombreux témoignages du temps. Pour sortir de cet endroit, seulement quelques mots magiques à prononcer.
Les mots, ceux que j’ai gardés précieusement au fond de moi, je te les offre aujourd’hui.
Je t’aime, d’un amour immense, d’un amour sans fin.
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Daniel - Chevalier de Lune
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