Une Ombre légère qui passe sur mon cœur

M'enlise lentement dans une douce torpeur

Sur moi et sur mon âme elle se libère

Puis s'envole en me laissant un goût amer…

 

 

Elle m'a rappelé tous ces instants, nos instants,

Durant lesquels nous laissions couler simplement le temps

Yeux dans les yeux, serrée tout contre toi,

J'espérais que jamais je n'aurais à quitter tes bras…

 

 

J'essaye a nouveau de m'épancher sur les quelques lignes

Mais ton souvenir, encore plus violent, m'assaillit.

J'essaye de l'étouffer, n'y arrive pas et me résigne,

Ne pouvant lutter contre ce sentiment qui me détruit...

 

 

Par vagues intermittentes, chaque moment se ressasse,

Eteignant mes lueurs d'espoirs et ne laissant place,

Plus qu'a quelques larmes lourdes et aventureuses

Traçant sur mes joues quelques longues routes sinueuses.

 

Cette douleur mesquine encore plus profondément s'infiltre en moi,

En tout mon être une impression de trahison se déploie.

J'ai beau hurler et pleurer pour que tu reviennes,

Aucun de mes cris ou de mes pleurs ne te parviennent.

 

Mes yeux te cherchent sans te retrouver nulle part,

J'aurais voulu plus de temps mais il est trop tard...

 

Zeria

 

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