Je regarde les enfants fleurir

Comme fleurissent les fleurs des champs

Chaque jour je les vois grandir

Comme grandissent les arbres

Ils sont nombreux devant mes yeux

Les uns viennent de très loin

Franchissent les étapes de l’absence

De l’aridité des terres et des cœurs

Ils parlent d’autres langues

Celles de l’absurdité de la vie

Des aléas d’une nature ingrate

Dans leurs prunelles mille appels

Dans leurs petites mains des cals

D’autres habitent la périphérie

Pourtant ils se sentent étrangers

Dans leurs jeux la dimension du rêve

Dans leurs paroles la fin de l’exil

Pour eux l’école n’est qu’un tremplin

La passerelle incertaine du lendemain

Je les vois de temps en temps s’épanouir

Oublier et s’oublier dans l’espace du terrain

Ce ne sont encore que des enfants

Qui s’amusent à rire de leur destinée

Ma pensée s’égare et suit cette évolution

La notion du temps perd ses repères

A l’unisson ils clament et vivent la liberté

Plus d’aridité, plus d’ingratitude, plus d’appels

Ils sont unis par les jeux innocents et les rires

Les frontières de l’absurde sont abolies

La hiérarchie sociale n’a plus de place

Ils vivent leur vie et chantent…l’espoir

 

 

Khenifra (MAROC): Vendredi 18 Janvier

 

 

Kacem Loubay

 

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